Aujourd’hui, je vous retrouve
pour un article un peu spécial. Nous quittons l'actualité littéraire pour mieux plonger dans les livres dits classiques, ceux qui traversent le temps sans une ride. Cet article m’a directement été inspiré de la
dissertation que j’ai eue cette semaine sur
la notion de classique. C’est donc l’occasion pour moi de vous partager sur le
blog mes classiques préférés, ceux qui m’ont marquée.
Parfois associés à de mauvais souvenirs d'école, les classiques peuvent pourtant nous saisir, nous emporter ... voici ma sélection de classiques !
Les incontournables du panthéon littéraire
Madame Bovary, vous vous rappelez sûrement de cette Emma agaçante, et bah moi je l'adore ! Et j'aime tellement ce roman que je l'ai déjà lu trois fois (oui, oui c'est possible)
Voici un très beau résumé (des éditions Folio) qui vous donnera, je l'espère, envie de lire ce chef d'oeuvre flaubertien : C'est l'histoire d'une femme mal
mariée, de son médiocre époux, de ses amants égoïstes et vains, de ses rêves,
de ses chimères, de sa mort. C'est l'histoire d'une province étroite, dévote et
bourgeoise. C'est, aussi, l'histoire du roman français. Rien, dans ce tableau,
n'avait de quoi choquer la société du Second Empire. Mais, inexorable comme une
tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie, le livre
s'était donné une arme redoutable : le style. Pour ce vrai crime,
Flaubert se retrouva en correctionnelle. Aucun roman n'est
innocent : celui-là moins qu'un autre. Lire Madame Bovary, au XXIᵉ
siècle, c'est affronter le scandale que représente une œuvre aussi sincère
qu'impérieuse. Dans chacune de ses phrases, Flaubert a versé une dose de cet arsenic
dont Emma Bovary s'empoisonne : c'est un livre offensif, corrosif,
dont l'ironie outrage toutes nos valeurs, et la littérature même, qui ne s'en
est jamais vraiment remise.
En ce qui concerne le théâtre, deux coups de coeur se distinguent nettement : Médée de Corneille et Antigone d'Anouilh. Deux auteurs de siècles bien différents, le XVIIème siècle pour l'un, le XXème siècle pour l'autre. Deux héroïnes mythologiques. L'une, Médée, s'apprête à tuer ses enfants, l'autre, Antigone, est sur le point de bafouer la loi en enterrant dignement son frère. Deux femmes du destin, tragiques et implacables.
Pour la poésie, nul doute c'est bien Rimbaud qui occupe la
première place. Ceux qui me connaissent bien savent à quel point Rimbaud fait
partir de mes poètes favoris. Je vous laisse avec ces quelques vers rimbaldiens
:
Par les soirs bleus d’été,
j’irai dans les sentiers,
Picoté
par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur
j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je
laisserai le vent baigner ma tête nue.
Voici donc pour les livres dits classiques. Mais un classique est-ce forcément un livre du passé ? Les classiques se réduisent-il à être des "dons des morts" ? Pour moi, les romans de la littérature contemporaine tendent aussi à être des classiques dans le sens où ils partagent une vision du monde.
Des classiques en devenir
Puisque la notion de classique n'est pas figée, je vous fais part d'un roman que je considère comme un classique en devenir : Les cerfs volants de Kaboul écrit par Khaled Hosseini en 2003. Ce livre est sublime, poignant, époustouflant. La Tresse de Laetitia Colombiani fait également partie de mes classiques contemporains dans la mesure où il parle de la soif de liberté qui anime toute femme. (Je vous ai rédigé un article sur le deuxième roman de Laetitia Colombani si jamais vous souhaitez le lire, vous pouvez le retrouver ici)
Ces deux romans font donc partie de mes classiques, au même titre que les chefs d’œuvres cités plus haut. Je vous parlerai très prochainement d'eux dans un article dédié.
Ces deux romans font donc partie de mes classiques, au même titre que les chefs d’œuvres cités plus haut. Je vous parlerai très prochainement d'eux dans un article dédié.
Je serai curieuse de connaître vos classiques, alors n'hésitez pas à les indiquer en commentaires ...
Belle semaine,
Et bonne lecture.
Naïs
Ah Madame Bovary et Rimbaud je ne pourrais pas être plus d'accord ! ��
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