Je
vous présente aujourd'hui ma dernière lecture de l'été 2019. Il était donc grand temps que je vous publie cette chronique estivale ! Cette lecture est parfaite pour
les quelques nostalgiques de l'été. L'ivresse des libellules est le dernier roman publié par Laure Manel, elle sort d'ailleurs un nouveau roman très prochainement (je vous en reparlerai certainement). J'ai passé un agréablement moment de lecture, je vous laisse découvrir pourquoi ...
Pour vous résumer l’intrigue romanesque
L'Ardèche.
Un cadre idyllique. Une villa de rêves et des amis ... presque en or.
Sybil, Alex, Emilie, Vincent, Claire, Jérôme, Caroline s’enivrent de
soleil pour effacer leurs soucis.
Pourtant, un arrière goût amer reste sur
leurs lèvres ...
L'arrivée
de la si belle Valentine fait éclater le doux équilibre amical.
Sous la chaleur accablante, les failles humaines
se dévoilent au grand jour.
Mon ressenti de lectrice
Ce livre respire la fraîcheur. Ici, chaque personnage en prend pour son grade et j'ai bien ri. Je me suis vraiment attachée à ses personnages névrosés, imparfaits et donc humains. J'ai été heureuse de partager pendant quelques jours la vie de ces personnages (notamment la fameuse Sybil).
Les points
forts du roman
Un autre point fort est la variété scripturaire de Laure Manel. Je trouve que le style, la narration, les dialogues sont vraiment traités ici différemment de ses autres romans comme par exemple dans La délicatesse du homard dont je vous ai déjà parlé au tout début de mon blog (je ne jure d'ailleurs que par lui, si vous n'avez pas encore lu mon article, vous pouvez le retrouvez ici). L'ivresse des libellules met en valeur la véritable palette maniée par Laure Manel pour façonner ses décors, ses personnages et ses dialogues. Pour autant, la poésie n'est jamais loin, j'ai donc pris plaisir à lire les quelques passages emprunt de poésie.
L’extrait (il s'agit des dernières pages du roman)
"Demain, ils prendront la route, après un dernier regard à la bastide, et ils emporteront le Sud avec eux : la garrigue, une brassée de lavande et, dans leurs oreilles, le chant des cigales. [...] Ils
s'assoient dans l'herbe en cercle pour un dernier café, une dernière bière, une
infusion ou une cigarette, non loin des palmiers. La lumière des appliques extérieures et des lampions parvient jusqu'à eux, tamisée, légère, juste suffisamment pour qu'ils devinent leurs yeux entre deux ombres."
Ma note
La
couverture : 1/2
L’intrigue :
1/2
Le traitement
des personnages : 2/2
Le style : 2/2
« Page-turner » :
1/1
L’attente : 1/1
Je
ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman frais et pétillant. C'est la
vraie vie qui palpite sous nos yeux.
Je
vous souhaite à tous de bons moments de lecture et vous dis à la semaine
prochaine !
J'adore l'Ardèche, ce roman pourrait me plaire ;
RépondreSupprimerbonne soirée ; Nicole
Ce livre est vraiment dépaysant. Je ne peux donc que te le conseiller ...
SupprimerNaïs
Comme tu le dis si bien, Naïs, ce livre respire la fraîcheur malgré la chaleur ardéchoise certes, mais aussi l’atmosphère parfois lourde qui pèse sur ce quatuor d’ami(e)s aux histoires d’amour tourmentées sans la présence de leurs progénitures (une première !).
RépondreSupprimerEn effet, entre des couples issus de familles recomposées, des tourtereaux pas « tout jeunes », de récents célibataires, un couple « sage » après une crise et un « vieux » couple qui cherche à se retrouver, l’animation est garantie au travers de leurs épopées touristiques, voire sportives, leur farniente, leur quotidien avec une répartition des tâches hommes/femmes qui prête à sourire sauf quand tout le monde se rebelle à sa façon !
Plus les tensions sont à leur paroxysme et plus le lecteur retrouve des scènes de ménage, plus ou moins drôles.
Je partage ton avis : ce roman pourrait vraiment être adapté en téléfilm, tout y est : un cadre de rêve, des personnages aussi horripilants qu’attachants et des scènes cultes !
Le titre illustre parfaitement ce séjour estival avec p 152 « la symbolique prolifique de la libellule (changement, adaptation, lumière, sagesse…)».
A lire « en prévention » pour les quêtes amoureuses lors de la vingtaine, trentaine et « en reconstruction » pour toutes les crises conjugales de la fameuse quarantaine, cinquantaine… et plus).
Oh quel bel avis ! A quand les chroniques ?
SupprimerBelle journée,
Naïs