Les frangines, Adèle Bréau : un doux parfum de Provence
Frangines est
ma première lecture de l’été. Autant dire que j’ai passé un très bon moment de
lecture sous le soleil avec le son des cigales !
J’ai
été happée de suite par la couverture et le titre « frangines »
qui me parle beaucoup. Ce roman m’a procuré beaucoup d’émotions. C’est une
belle histoire de famille que déploie ici Adèle Bréau, je vous laisse découvrir
pourquoi …
Pour vous résumer l’intrigue
romanesque
Mathilde, Violette et Louise sont sœurs.
Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à la Garrigue, une
bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence. Tout
les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et
dominatrice, Violette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la
benjamine, née des années plus tard. Cet été, les frangines se réunissent dans
la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année
précédente. Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces
retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de la Garrigue,
gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être
plus.
J’ai vraiment adoré ce livre ! L’auteure
explore avec brio le lien sororal en dévoilant les secrets et les failles de chacune. J’ai
été surprise au fil du récit par ce roman en apparence « simple ».
J’ai
bien aimé le cadre et l’intrigue choisis. Le cadre du récit promet une belle
escapade provençale à Saint-Rémy de Provence. Le roman opère une plongée dans l’enfance
des trois sœurs et se présente comme une ode à l’enfance (et aux petites filles
modèles de la Comtesse de Ségur !). Les quatre femmes (Jeanne et ses
trois filles Mathilde, Violette et Louise) sont imprégnées de leur passé nostalgique parfois douloureux. Elles
ont toutes leur jardin secret et vivent des moments de peine mais aussi de joie !
De
plus, j’aime toujours autant l’humour de l’auteure qui met la lumière sur les
travers de notre société.
Enfin, les thématiques traitées sont vraiment modernes et intéressantes. Je ne peux pas vous en dire plus sans dévoiler le cœur du roman. Je vous laisse donc les découvrir par vous-mêmes.
L’extrait (p. 27-28)
Voilà,
elle a fini les derniers lits, ceux du dortoir qui n’ont pas été faits depuis l’été
précédent. […] Avec la famille au grand complet, Jeanne va devoir réorganiser
la maison. Louise a bien proposé de rester au bourg mais il est hors de
question qu’elle soit isolée du reste de la famille. Non, Jeanne veut retrouver
le bonheur des étés familiaux d’antan, lorsque les filles étaient petites. Les
petits déjeuners pris au soleil tous ensemble au milieu des cigales à peine
levées dans l’odeur de pain grillées, avec le miel qui dégouline sur les doigts
des enfants, les guêpes qui se faufilent sous les cloches protectrices, le thé
que l’on se ressert à l’infini à mesure que monte la chaleur et s’ouvre une
nouvelle journée à profiter des siens, sans autre préoccupation que s’interroger
sur les repas du jour et de la performance des petits dans la piscine.
Ma
note
L'intrigue : 2/2
La
couverture : 2/2
Le
traitement des personnages : 2/2
Le
style : 2/2
Page-turner :
1/1
L’attente : 1/1
Je ne peux que vous
conseiller de vous laisser porter par ce roman nostalgique et pétillant !
Agréable lecture,
Naïs
Bonne lecture.
RépondreSupprimerSylvie
Comme toi, j’ai lu cette saga familiale en très peu de temps, curieuse de découvrir les secrets des unes et des autres dans un décor provençal qui sent bon les vacances. Quelle chaleur pesante au sens propre comme au figuré avec la relation sororale mise en exergue au travers des âges de ces trois « filles-femmes ». Belle découverte estivale : une histoire de famille attachante qui peut évoquer quelques souvenirs personnels…
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