L’énigme de la chambre 622, Joël Dicker : Le masque de la fiction

L’énigme de la chambre 622, Joël Dicker : Jeu de miroir

Je vous présente aujourd’hui le dernier roman publié par Joël Dicker : L’énigme de la chambre 622. A travers cette nouvelle fiction, Joël s’amuse à brouiller les pistes et joue avec le lecteur. C’est un roman palpitant qui nous plonge dans les arcades de la finance et du secret bancaire !


Pour vous résumer l’intrigue romanesque

Une nuit de décembre, lors d’un week-end de la banque Ebezner un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais. Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain, attristé par le décès de son éditeur et en quête d’inspiration pour son prochain roman, se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette mystérieuse et palpitante affaire. Quel drame s’est-il passé au sein de la chambre 622 ?

Mon ressenti de lectrice

Ce roman est un véritable coup de maître. J’ai beaucoup apprécié ce roman qui se distingue des romans précédemment écrits par Dicker. J’ai trouvé ce roman palpitant et très bien construit !

Les points forts du roman

Le premier point fort du roman réside dans le choix du cadre spatial : la Suisse natale de Dicker. En effet, l’auteur avait pour projet d’écrire un roman qui se déroulait en Suisse et non aux Etats-Unis (comme c’était le cas pour ces précédents romans). En outre, avec ce roman, nous plongeons dans les coulisses du milieu financier suisse et de l’espionnage.

L’autre point fort réside dans l’organisation romanesque. Comme d’habitude, l’auteur déjoue nos attentes avec maints rebondissements. Il ébauche une intrigue policière à multiples tiroirs qui cesse de nous surprendre au fil des pages. Joël Dicker manie à la perfection analepses (retours en arrière) et prolepses (bonds dans le futur). Le lecteur doit bien s’accrocher pour ne pas se perdre dans cette intrigue à tiroirs. Toutefois, la construction des chapitres est très habile et je ne me suis jamais perdue !

Enfin, j’ai également apprécié le personnage de l’écrivain. Celui-ci est à la fois en quête d’inspiration pour son prochain roman et en charge d’une enquête policière. En choisissant de se mettre en scène, Joël Dicker se dévoile en décrivant les relations entretenues avec Bernard de Fallois, son éditeur, décédé en 2018. J’ai vraiment trouvé intéressant ce pan du récit centré sur la figure de l’écrivain.

 L’extrait (p.28-29)

 « - Prenons un exemple très concret : si je ne me trompe pas, vous êtes dans la chambre 621 bis, c’est exact ?

- Absolument, confirma Scarlett

- Et moi, je suis dans la chambre 623. Et la chambre avant la vôtre est la 621. J’ai parcouru tout l’étage pour vérifier : la chambre 622 n’existe pas. C’est un fait. Pourquoi y a-t-il, au Palace de Verbier, une chambre 621 bis à la place de la 622 ? Ca c’est une intrigue, et le début d’un roman. »




Ma note

La couverture : 2/2

L’intrigue : 2/2

Le traitement des personnages : 2/2

Le style : 2/2

« Page-turner » : 1/1




J'espère vous avoir donné envie de lire ce roman.

Et vous, quelles sont vos lectures du moment ?


Naïs

 


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