Entre mes mains le bonheur se faufile, Agnès Martin-Lugand : une histoire de tissus, d'amour, de paillettes et de faux-semblants ...
C’est
le troisième roman d’Agnès Martin-Lugand que je lis. Et autant dire que j’ai de
suite accroché !
Pour vous résumer l’intrigue
romanesque
Un jour, Iris apprend que ses parents ont tout fait pour réduire à l’état de poussière son rêve d'être couturière. Cette révélation pousse la jeune femme à quitter son emploi à la banque et à effectuer une formation de couture sur Paris. Dès lors, Iris entraperçoit l’espoir de quitter cette petite vie de bourgeoise provinciale étouffante et de sortir de l’ombre de son mari médecin. Elle qui dessine des modèles et leur donne vie par la magie de l’aiguille et du fil, là voilà prête à toucher du bout des doigts son rêve : devenir couturière. En franchissant la porte de l’Atelier, Iris s’apprête à prendre son destin en main. Mais, prise dans le tourbillon du Paris mondain de la mode et des faux semblants, Iris n’en sortira pas indemne.
Mon ressenti de lectrice
J’ai
adoré cette plongée au cœur du milieu de la mode. J’ai été si happée par l’histoire
d’Iris que j’ai dévoré ce roman en deux jours.
Les points forts du roman
Au
fil de ce roman, nous découvrons non seulement la passion d’Iris pour la
couture mais aussi les charmes et les vices du Paris mondain. Par ailleurs, je ne peux que souligner la capacité inouïe de l'auteure à mettre des mots justes sur les ressentis et les sentiments d’Iris. Enfin, sans trop vous en dire, l'intrigue est vraiment bien pensée. Je n'ai même pas vu venir le rebondissement final. Je ne peux donc que vous conseiller la lecture de ce beau roman !
L’extrait (p.47-48, éditions Pocket)
- Je vais vous faire visiter l’atelier.
D’un geste large, elle m’invita à
la précéder. J’entrai par une grande porte vitrée dans ce qui devait être à l’origine
une salle de réception. Mes pas faisaient lourdement craquer le parquet, alors
que les aiguilles de cette femme le piquaient subtilement. La cheminée en
marbre était encore là, surplombée d’un grand miroir, les moulures au plafond
attirèrent brièvement mon regard. Une dizaine de machines à coudre
professionnelles étaient disposées sur des tables de travail. A côté de chacune
d’elles, un mannequin en bois. Les nombreuses fenêtres baignaient la pièce de
lumière. Un immense lustre devait compenser l’éclairage à la tombée de la nuit.
Mon guide me fit signe de le suivre.
-Ici, ce sont les cabines d’essayage.
J'écarquillai les yeux. De grands
rideaux de velours noir séparaient les cabines, un mur entier de miroirs, une
méridienne et des poufs en velours pourpre meublaient cet étrange boudoir.
Ensuite, je découvris le stock, une vraie caverne d'Ali Baba. Des rouleaux de
soie, de coton, de satin, de brocart, de jersey, de lamé, de crêpe, de tissus
tous plus soyeux les uns que les autres entraient en concurrence avec des
boîtes débordant de boutons, de plumes, de dentelles, de perles, de rubans et
de passementeries. Un salon attenant était dédié à la découpe. L'appartement
avait été repensé pour l'atelier, tout en conservant son esprit typiquement
parisien.
Ma note
La
couverture : 1/2
L’intrigue : 2/2
Le
traitement des personnages : 2/2
Le
style : 2/2
« Page-turner » :
1/1
L’attente : 1/1
J'espère vous avoir
donné envie de lire ce roman magistral.
Et vous, avez-vous
déjà lu des romans d’Agnès Martin-Lugand ?
Non je n'ai jamais lu de romans de cette auteure. Tu m'as donné envie de lire celui que tu viens de nous présenter !..
RépondreSupprimer